ثلاثة شخصيات تعيش في ثلاثة أزمنة مختلفة (1944 – 1967 – 2013) يربطها “حبل قديم” لا يشعرون به وتحيط بهم “عقدة” تشدهم إلى مصائر غير متوقعة.

تنتقل قمر من جامعة الحكمة الأهلية، التي أُممت في السبعينيات، إلى كلية الإدارة والاقتصاد في جامعة بغداد، وهناك تتعرف على جميل المنتمي إلى عائلة مناوئة للحكم، ترتبط قمر معه بقصة حب جميلة ومؤثرة تتصاعد أحداثها مع توالي المواقف التي تتداخل فيها السياسة مع مصائر الشخصيات ومساراتها. خلال ذلك يعيش جميل حالة من الشك والتناقض بين أن يكون منتمياً لعالم السياسة، وألا يكون في أي حزب أو تنظيم على الإطلاق، وهو لا يزال يراجع نفسه المتناقضة بين حالين… فلا يجد هذا النتاقض متضاداً، بل متكاملاً. ولهذا يستمر في عمله شاعراً بأن ذلك يجعله في موقع التوسط بين جميع الأطراف. أما قصته مع قمر فمكتوبة على صخرة لا يعرفها أحد سواه.. تمضي الشهور والسنين وهي في مكانها القديم لا تتزحزح.

هذه سيرة هوية وحنين، وبحث بالخصوص، من (شامة) المفترض أنها فرنسية، عن حقيقة جذورها العربية، بعد أن شغّلت مجزرة السين الشهيرة العد العكسي لتلك الحاجة عندها، موقظة بداخلها تساؤلات كثير حول ماضيها. أتاح الاشتغال بواحدة من أهم الوكالات الاستخبارية الأمريكية أمام (شامة) فرصة أن تكتشف حقيقتها من خلال الأرشيف السري للوكالة، إلا أنها تعثر بدل ذلك على ما هو أكبر من حقيقتها الخاصة الصغيرة، باكتشافها لحقائق مروعة تتعلق بانتهاكات الاحتلال، لتقرر تخليها عن بحثها، وتحاول استعادة حياتها القديمة، بعد أن تنتبه أخيرًا إلى أنها ضحت بمستقبل حب جميل، مقابل جريها اللاهث وراء ماض مؤلم فات.

رواية تدور أحداثها بين قرية شاطئية متوسطية – تارغة – ومدينة تطوان بشمال المغرب في الفترة الممتدة ما بين 1984 و2005، وهي عبارة عن رسالة مطولة من امرأة (زينب) إلى رجل (جمال الأحمدي) تحكي له فيها ما مر مهعا منذ اختفائها في ظروف غامضة هرباً من فضيحة علاقة حب نتج عنها حمل غير شرعي في مجتمع محافظ مثل بالتقاليد والأعراف الرافضة.

Une histoire de guerre, de conflit, de différends mais aussi d’amour. Deux jeunes, Amar et Jamil, tombent amoureux l’un de l’autre malgré les différences sociales qui existent entre eux. Cependant, quand la guerre éclate, leur relation ne sort pas intacte.

Au cœur de la guerre silencieuse qui a suivi la guerre civile en Algérie, une histoire d’amour unit une Algérienne à un jeune Espagnol vivant dans ce pays. À quel sort est voué cette relation, née dans l’escalade de l’extrémisme religieux, entre deux êtres de confessions différentes? Et dans un décor désastreux dont les événements ont plongé la population? C’est la question que pose Le royaume des papillons.

Égypte, 1944, 1967, 2013… Un roman, Jane Eyre, se retrouve de manière fortuite entre des mains différentes à des époques éloignées dans une Égypte qui fait une entrée compliquée dans la modernité. Des personnages face aux contraintes sociales et culturelles qui rendent les relations “hommes femmes” difficiles, compliquées voire impossibles. Dans la génération 2013, les rencontres sur les réseaux sociaux se font et se défont et confortent l’incommunicabilité. À l’image d’un couple sur Facebook alors que les deux amoureux sont voisins mais l’ignorent. Une passionnante traversée du siècle en Égypte.

Rédigé sous la forme d’une confession épistolaire, adressée à l’amour de sa vie et au père de son unique enfant, ce roman retrace le parcours de Zineb, une femme que tous pensaient morte, qui a mené une vie parallèle, en marge des siens et de son milieu social, à cause d’une grossesse illégitime. Ce récit fait écho à un autre roman de l’auteur, et où Zineb, n’était qu’un personnage secondaire gravitant autour de l’hypnotique Jamal, destinataire de ces aveux écrits. Dans cette confession, la narratrice revient sur ces années vécues dans l’ombre, le lecteur est ainsi plongé dans l’univers des laissés-pour-compte et des bidonvilles du Nord Marocain: leurs luttes quotidiennes pour la survie, le trafic de drogue, la contrebande, les injustices sociales.

À la suite d’un incendie dans son appartement, un romancier perd l’unique photo de sa mère. Son roman qu’il venait juste de terminer est, lui aussi, perdu, grillé avec l’ordinateur dont il ne reste un gros débris. Comble de malchance, le sinistre auquel il échappe, lui et les siens, entraine une amnésie partielle. L’écrivain se souvient de tout, sauf de ce qu’il avait écrit. Il traverse une longue période de dépression, son sommeil est troublé par la récurrence d’un cauchemar où il est assailli par des serpents de feu. Une seule solution pour l’écrivain, s’imposer de longues marches dans la ville afin d’épuiser son corps pour obtenir un sommeil de plomb, sans cauchemar.

“… Je t’ai trouvée devant moi entière, d’une beauté généreuse, abusant de parfums, de poésie et de magie, comme si tu sortais du souhait du chanteur où il a parlé d’illumination, et du désordre des joueurs de tambourin et de guitare, et de chaque éclat de rire de femme, ou de chaque you-you de mère ou de tante, comme si tu étais la grande occasion pour laquelle je me suis fait élégant pour y assister…”

Une rencontre, un face à face, un regard et un coup de foudre. 366 est le titre d’un paquet de lettres qu’un amoureux, Marhoum, a écrit à sa dulcinée, Asma… et dans lesquelles il retrace l’histoire de son amour fou pour elle, qui l’a poussé à tout faire pour la retrouver.

Dans un quartier résidentiel d’Alexandrie abandonné par les habitants à cause d’une inexorable remontée des eaux, l’entrepreneur Samer s’isole du monde avec sa femme, grande pianiste dans le coma et mourante d’un cancer. Une poignante marche vers la mort vécue comme un lancinant adagio dans un monde qui s’effondre au sens propre comme au figuré. Mais la compagnie solitaire de la mort est constamment contrariée par le souvenir d’une vie intense avec sa femme musicienne, ses passions et ses voyages. Et aussi, par la présence chaleureuse d’un chauffeur d’un taxi truffé d’histoires à raconter et qui réussit à sortir Samer de sa morbide solitude. Des signaux de vie alors que les indices de la fin se multiplient dans une villa qui n’en finit pas de prendre l’eau et de se fissurer. Un récit bouleversant où la musique est omniprésente même si la mort finit par prendre son dû sous les gémissements d’un air qui enterrait tous les espoirs.

Dans son refus d’être condamnée à être meurtrie par son passé, Chama cherchait désespérément à se guérir de ses blessures d’enfance et lorsqu’elle quitta Paris et Jean, elle était déterminée à revenir sur sa vie pour essayer de trouver le bonheur. Mais elle était loin de se douter que dans cette quête de vérité et ce désir d’explorer ses origines, dans les va-et-vient de sa mémoire, elle finirait par découvrir, vingt-trois ans après, que le malheur d’avoir perdu certaines personnes et certains endroits ne fait jamais oublier le bonheur de les avoirs connus ni celui d’y avoir vécu.

En quittant Bagdad, elle cherchait à s’ouvrir de nouvelles perspectives d’avenir après que la tyrannie américaine ne lui en laissa aucune sur sa terre natale mais elle voulait surtout se débarrasser de cette haine pour l’Amérique qui s’était installée en elle et tout ce qui représentait cette machine de destruction de son pays et qui l’a privée de l’amour de sa vie. Dans sa fuite pour la reconquête de sa vie, elle ne se doutait pas que son périple allait la ramener, en exil en Amérique, vers son amour spolié en Irak.